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Le jeu avant l’enjeu au club de soccer Mercier-Hochelaga-Maisonneuve

Temps de lecture : 5 minutes
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Chaque semaine, les coachs du club de soccer Mercier-Hochelaga-Maisonneuve (CSMHM) retrouvent jeunes et moins jeunes sur les terrains du quartier. Entraîneurs comme athlètes, ils ont du plaisir. La passion est transmise. La preuve? Depuis cinq ans, le nombre de joueurs jaunes et bleus ne cesse d’augmenter. L’évolution est impressionnante.

Un club accessible à tous et toutes.

« Notre politique c’est de prendre le plus de jeunes possibles. Notre volonté est de leur donner accès au soccer, de leur transmettre notre passion et de leur inculquer les valeurs du club. On accepte tout le monde », indique Jonathan Exilie, directeur technique du CSMHM.

Au CSMHM, accessibilité est le maître mot. Fort de ses 1300 adhérents, le club accueille réellement l’ensemble des habitants du quartier qui le désirent. Du groupe des 4 ans jusqu’aux catégories séniors, les Hochelagais y découvriront le plaisir d’apprendre l’art du ballon rond.

C’est dans cette optique de partage que 70 coachs qualifiés, accompagnés d’une trentaine de bénévoles, déploient leurs énergies.

Le CSMHM propose deux volets distincts afin de répondre aux besoins et aux envies de vos enfants. Selon vos disponibilités et vos moyens, le club offre également un programme « entraînement seulement », afin de ne pas priver ceux qui ne peuvent ou ne souhaitent pas prendre part aux
compétitions.

Les entraînements se font en collectif. La bienveillance règne.

« Aujourd’hui, tous nos jeunes de la même catégorie d’âge s’entraînent en même temps et sont mélangés. Ils créent plus de liens et ils ont l’habitude de jouer ensemble. A la fin des entraînements, on rassemble tous les joueurs et on fait un cri d’équipe. Pour les plus grands, nous avons instauré un check avec les pieds : tous les jeunes nous font un check au pied pour se dire au revoir. Ces petits détails créent une identité et une certaine alchimie », confie M. Exilie, ancien footballeur en National
1 (France).

Pour les jeunes qui souhaitent développer leur potentiel, le CSMHM est également attentif aux demandes particulières. Les coachs déploient toutes leurs énergies pour les aider. « Nous souhaitons former les jeunes correctement pour qu’à la fin ils puissent partir dans des clubs nationaux ou au CF Montréal. Avant toute chose, notre volonté est d’inculquer de belles valeurs aux jeunes ».

Un club transmettant de belles valeurs.

On insiste beaucoup sur les valeurs au CSMHM, vous l’aurez compris. En plus de valoriser l’effort, le travail et la gestion des émotions face à l’adversité, on mise sur un panel de huit valeurs. Le plaisir est la première d’entre elles.

« C’est très important chez nous. Il faut que le plaisir prenne le pas avant la compétition », insiste le directeur technique du club. A cette première valeur s’ajoutent le respect, la créativité, la solidarité, la détermination,
l’adaptabilité, l’intelligence et l’audace. « On souhaite développer des athlètes qui soient capables d’analyser une situation et de prendre une décision. Il faut qu’ils développent leur confiance en eux », souligne Jonathan Exilie,

On a le cœur sur la main, au CSMHM. La volonté d’aider les jeunes du quartier à se développer et à se construire via le soccer, on la sent. Un club aidant et bienveillant. Le foot, c’est simple. Pour jouer, il ne faut qu’un ballon et un terrain. La solidarité aussi, c’est simple, et c’est précisément l’identité du club. On souhaite « contribuer à la vie active du quartier ».
« L’impact va au-delà du foot, il est à la maison, à l’école… Le soccer est parfois le seul moyen d’expression et d’apprentissage des valeurs pour ces jeunes. Nous nous devons d’être là pour eux », conclut le directeur technique.

Plus qu’un club de soccer, CSMHM est un club qui se fera un plaisir de vous accueillir !

« On ne va pas forcer un enfant qui ne souhaite pas jouer, mais on va essayer de lui donner envie de jouer. C’est super important pour nous. Il y en a qui ne voudront pas jouer. Pas forcément parce qu’ils n’aiment pas le foot. Il faut porter attention à leur vie, aux détails externes. Ça peut arriver qu’un athlète ait un coup de mou, qu’il traverse une période difficile.

L’idée n’est pas de laisser l’enfant livré à lui-même », nous confie M. Exilie.