Par Emmanuelle Champagne
Quelques mois après la fondation du nouveau programme féminin à l’Académie du CF Montréal, l’équipe a plusieurs objectifs en tête pour leur prochaine année de compétition.
La saison de compétition commence officiellement au mois d’avril. Toutefois, l’équipe a un tournoi prévu au mois de décembre. Julie Casselman, l’entraîneur·e en chef du programme féminin, soutient que leur principal objectif est de vaincre l’équipe de Vancouver. Les joueuses tiennent à se relever de leur dernière défaite contre l’équipe des Whitecaps, l’été dernier.
Renforcer l’aspect de collectivité
Afin de devenir une équipe plus forte sur le terrain, il faut que celle-ci soit davantage soudée. C’est l’un de leurs principaux objectifs, selon Laurence Leblanc, la défenseuse centrale de l’équipe.
« Au début de l’année, il y a plusieurs nouvelles joueuses qui intègrent l’équipe. Il faut donc davantage travailler le côté collectif », explique Laurence Leblanc, la défenseuse centrale de l’équipe féminine du CF Montréal.
Une saison de compétition trop courte
L’entraîneur·e en chef du programme féminin, Julie Casselman, juge que la durée de la saison de compétition (16 semaines) n’est pas assez longue pour permettre aux joueuses de s’améliorer adéquatement. La compétition est nécessaire au développement d’un·e athlète. Sans épreuves sportives, il est davantage difficile de savoir ce qu’il faut corriger, améliorer ou encore d’identifier les principales forces et faiblesses chez un·e athlète.
« Si on les compare à des joueuses du même âge, en Europe ou aux États-Unis, celles-ci compétitionnent de neuf à dix mois par année. Leur développement d’apprentissage n’est pas au même niveau clairement », affirme l’entraîneur·e en chef du programme féminin, Julie Casselman.
D’ailleurs, c’est le cas de la défenseuse centrale de l’équipe, Laurence Leblanc. Celle-ci s’envolera, dès l’an prochain, aux États-Unis afin de poursuivre son rêve : jouer professionnellement. Malgré son excitation, elle reste tout de même réaliste en gardant un équilibre avec ses études et sa discipline sportive.
« C’est important pour moi de garder mes études en même temps que le sport. Mais, si l’opportunité se présente à moi, c’est certain que j’aimerais jouer professionnellement », énonce la joueuse de soccer, Laurence Leblanc.
