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Lancement de la cohorte 2023-24 du LAB Entraîneur·e·s

Temps de lecture : 5 minutes
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Par Emmanuelle Champagne 

Le 14 novembre dernier a eu lieu le premier atelier LAB Entraîneur·e·s organisé par le conseiller en développement des entraîneur·e·s et de leur environnement, André Gendron, l’agent en développement des entraîneur·e·s et de leur environnement, Nicolas Masbourian et le responsable d’excellence sportive Montréal, Frédérik Laberge.

La première partie de l’atelier visait à regrouper les entraîneur·e·s pour que ceux-ci apprennent à se connaître davantage. Tour de table, discussions enrichissantes et questions rapides furent lancés dans le but d’en découvrir de plus belle l’un sur l’autre. 

Pousser la réflexion 

Lors de la deuxième activité, les entraîneur·e·s devaient définir les caractéristiques d’un bon apprenant ainsi que d’un bon coéquipier. La capacité d’écoute, la motivation, la sincérité, la persévérance, l’engagement et l’ouverture ont fait partie des réponses mises de l’avant. 

Toujours en équipes, ils devaient réfléchir et décortiquer ce que des notions comme l’identité et la réflexion signifiaient pour eux-mêmes. 

« L’identité est un sentiment qui se définit de façon individuelle ou collective et qui est séparé en trois catégories : sociale, culturelle et personnelle, qui sont définies par les valeurs, les expériences et le savoir. L’identité est toujours en mouvance ».

Un nouveau membre au Conseil du sport 

Le conseiller du développement des entraîneur·e·s et de son environnement, André Gendron, a nouvellement rejoint l’équipe du Conseil du sport de Montréal.

Originaire de Québec, André Gendron entame sa 25ème année en tant qu’entraîneur. Malgré que le volleyball soit toujours resté sa plus grande passion, il a tout de même jonglé entre le soccer, le basketball, l’athlétisme et même le patinage artistique en tant qu’éducateur. 

Il a eu la piqûre en quatrième année du primaire pour le volleyball, en commençant par pratiquer le mini volley. Après son passage au secondaire, il prend la décision d’arrêter son sport pour se consacrer au métier d’entraîneur.

« J’ai touché à beaucoup de sports, mais le volleyball et vraiment celui auquel je me suis concentré rapidement », confie André Gendron, entraîneur adjoint à l’Université de McGill. 

En 2010, il occupe la fonction d’entraîneur à temps plein. Considérant qu’il manque de notions pour être un meilleur entraîneur, il retourne aux études, à l’âge de 30 ans. Il complète trois certificats à l’Université de Sherbrooke : un certificat en intervention sportive, un certificat en psychologie et finalement, un certificat multidisciplinaire. « Tout ça pour prendre des bribes de plein de choses afin de m’aider à mieux entraîner, » révèle André Gendron, entraîneur au programme féminin de volleyball Division 1, au Cégep André-Laurendeau. 

Lorsqu’il a reçu l’invitation pour diriger le LAB Entraîneur·e·s ainsi que l’ensemble des programmes offerts aux entraineur·e·s, André Gendron s’est immédiatement fait une joie de rejoindre l’équipe.