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Sommet de l’est : Collaborer pour favoriser le sport dans l’Est de la métropole

Temps de lecture : 5 minutes
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Le 13 novembre dernier, le Conseil du sport de Montréal, dans le cadre du Sommet de l’Est organisé par la Chambre de Commerce de l’Est de Montréal a présenté un atelier collaboratif  afin d’échanger autour de la thématique : Le sport dans l’Est de Montréal: Stratégies d’inclusion, accessibilité et opportunités.

 

Pour l’occasion, quatre panélistes passionnés et engagés sont venus partager leur expérience et ouvrir les discussions. Parmi eux le fondateur de Pour 3 points, Fabrice Vil, la directrice des opérations et des programmes chez Fillactive, Kim Marois, le directeur général chez RSEQ Montréal, Jacques Desrochers et François Persico, président au Centre d’excellence en karaté du Québec.

Le sport n’a pas sa juste dans le développement de l’Est de Montréal

Un premier atelier portant sur les principaux enjeux qui retardent ou empêchent la concrétisation de projets de développement du sport dans l’Est de Montréal a permis de faire ressortir plusieurs éléments.

Parmi toutes les difficultés énoncées, il y avait celles liées à la portée territoriale, celles qui touchent l’approche écosystémique, les contraintes financières et l’absence de soutien et reconnaissance auprès des entraîneur·e·s, le manque d’équité territoriale, les défis liés aux valeurs et enjeux sociaux et bien d’autres.

En ce qui a trait à la famille, par exemple, même s’il y a de nombreux athlètes nationaux et internationaux reconnus au Québec, la valeur sportive n’est pas tout à fait ancrée dans les familles à Montréal. Aussi, les enfants provenant de milieu et de famille défavorisée rencontrent inévitablement des difficultés monétaires. S’engager dans une discipline sportive, quelle qu’elle soit, revient avec des coûts et cela peut malheureusement devenir la cause qui explique la fin de la pratique d’un sport.  

Un manque de visibilité médiatique 

Le deuxième atelier en lien avec la place qu’occupe le sport dans le développement de l’Est de Montréal a fait ressortir un manque criant de visibilité pour le sport. Or, le sport dans l’Est de la ville ne peut pas fleurir sans l’aide des médias.

L’équipe des Canadiens de Montréal, par exemple, occupe une trop grosse partie de l’espace médiatique. Cette attention allouée au Tricolore limite grandement la couverture des événements sportifs locaux ainsi que des autres disciplines sportives pour lesquelles nous avons pourtant des champions.

Ne pas craindre l’innovation 

Une dernière discussion a permis d’identifier des outils et ressources nécessaires afin de faciliter la mise en œuvre de projets de développement sportif dans l’Est de Montréal.

Promouvoir le sport comme un outil efficace de prévention du décrochage scolaire en soulignant ses effets positifs sur la discipline et la concentration des jeunes en faisait partie semble indéniable. Accroître le nombre de plateaux sportifs dans l’Est de Montréal, accorder une reconnaissance accrue aux intervenant·e·s et entraîneur·e·s œuvrant dans le domaine sportif, encourager l’adoption d’horaires de travail flexibles au sein des entreprises pour favoriser la participation des adultes et des parents à des activités sportives et bien d’autres stratégies ont été abordées.

 

Bilan

Finalement, cet atelier participatif a permis de faire ressortir un besoin grandissant pour les acteurs du milieu sportif de l’Est de Montréal de se retrouver de façon régulière pour échanger et se tenir informer des programmes, projets et solutions disponibles. Outre les enjeux financiers, structurels et de gouvernance, un effort doit être apporté sur la médiatisation des sports et clubs amateurs à travers la naissance de leader pour permettre le développement du sport dans l’Est de la métropole.